Résumé du roman

Les FLEURS du MAL Analyse

S’il y a une chose à retenir de ce poème, c’est ce gout particulier pour le contraste. On parle d’amour autant que de mort, d’objets dégoutants autant que de sensualité.

D’ailleurs, le poète déclare sa flamme tout en rappelant à sa femme qu’un jour elle pourrira sous la terre, sous les baisers de la vermine… charmant !

Le regard de Baudelaire, toujours provocant, toujours paradoxal transparait dans la figure de de style: l’oxymore. C’est l’association de deux termes contraires que l’on retrouve dans l’expression « carcasse superbe ».

On peut voir de nombreuses analogies et toutes sont déroutantes.
Le cadavre, est comparé à une fleur au début du poème… une fleur du mal peut-être ? Une de ces beautés que seul Baudelaire sait voir.

Enfin, si on jette un oeil à la fin des vers où la rime crée un effet d’attente et d’insistance: « baisers » rime avec « décomposés », « vermine » avec « divine », « infection » avec « passion ».

Voilà ce que je lis de marquant dans l’oeuvre de Baudelaire, c’est l’imprévu, l’anticonformisme, la provocation… mais pas une simple attaque puérile et naïve.

C’est un renversement conscient des codes et de l’histoire de la poésie.

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